« Si la Tunisie est le pays de la région le plus avancé dans la construction de sa démocratie, d'autres souffrent encore sous le joug de l'autoritarisme », indique le journaliste marocain Aboubakr Jamaï, en inaugurant la conférence de la part de l’Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d’Information (WAN-IFRA). « Les journalistes font donc face à des situations différenciées. Certains ont conquis, à l'instar de leurs concitoyens, leur liberté de parole ; d'autres continuent de risquer leur liberté et même leur vie. »
« Certains sont plus avancés que d'autres dans la construction d'une société démocratique. Si les niveaux de démocratisation diffèrent, il n'y a guère de doutes sur le sens de la dynamique qu'ont entamé nos sociétés », dit monsieur Jamaï, lauréat du prix Gebran Tueni de la WAN-IFRA. « Il y a un sens de l’histoire, un sens qui mène au respect de la liberté et la dignité. »
Plus de 200 journalistes, rédacteurs, éditeurs et d’autres venant de la région et du reste du monde se sont retrouvés à Tunis pour la conférence annuelle durant deux jours, organisée par la WAN-IFRA (pour des informations supplémentaires, cliquez sur le lien suivant : http://www.wan-ifra.org/microsites/arab-free-press-forum).
L’évènement, qui a été facilité par un partenariat entre la WAN-IFRA et le Swedish International Development Cooperation Agency (Sida), est unique parmi les conférences de la région car outre les discussions sur la liberté de la presse, il donne aussi des conseils stratégiques pratiques pour établir des entreprises viables dans le monde des médias. Pour des informations supplémentaires sur les travaux de la WAN-IFRA, en partenariat avec Sida, dans le cadre du développement des médias, et sur les projets menés, cliquez sur le lien suivant : http://www.wan-ifra.org/microsites/media-development.
Les autres partenaires du Forum sont : UNESCO, le World Editors Forum, Google, Agence France-Presse, International Media Support (IMS), World Press Photo et l’ambassade des Pays-Bas à Tunis.