Summary

Mis au point dans les années 1930 aux Etats-Unis par la société Electric Eye Company rebaptisée plus tard Hurletron et perfectionnés après la Deuxième Guerre Mondiale par la société Crosfield Electronics qui a alors lancé l’Autotron, les systèmes électroniques de contrôle du repérage ont été indispensables durant de nombreuses années sur toutes les rotatives hélio imprimant en couleurs et différentes marques sont associées à leur succès sur le marché. En impression de journaux, l’utilisation de systèmes électroniques de contrôle du repérage est très récente. En effet, leur apparition coïncide avec l’augmentation du nombre de pages imprimées en couleurs dans les journaux et avec le succès des groupes d’impression à huit encrages. Souhaitant donner à nos membres des renseignements sur les avantages et les limites de ce genre de systèmes de contrôle, nous avons confié à l’institut finlandais VTT un projet de recherche sur ce thème. La principale conclusion de cette étude est que les systèmes électroniques de contrôle du repérage présentent des avantages pour toutes les configurations de rotatives de presse, mais plus particulièrement pour les groupes ¾ satellites, les groupes satellites à 10 cylindres et les tours à huit encrages. Ces avantages sont manifestes pendant le changement de bobine, le lancement de la rotative, son redémarrage ainsi que pendant tout dérèglement insidieux du repérage. Ils le sont nettement moins dans les conditions normales de production. Pour le réglage du repérage latéral, il convient de tenir compte aussi d’autres moyens comme les régulateurs de la déformation en éventail (voir à ce sujet l’étude effectuée par TFL à Stockholm en Suède). Bien entendu, aucun système électronique de contrôle du repérage ne pourra jamais remplacer un bon système de contrôle de la tension de la bande, ni permettre aux bobines de papier lâches de tourner correctement, ni enfin compenser l’ovalisation de certaines piètes mécaniques en mouvement dans la machine. Ce rapport a pour principale ambition de permettre à nos membres de reconnaître ces limites et deyavoir quelles mesures prendre pour optimiser l’ensemble de leur système.