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Éditoriaux

Éditoriaux

Article ID:

14844

Vous trouverez dans cette section des analyses, des éditoriaux et des citations sur le thème : 
« Le silence tue la démocratie, mais une presse libre prend la parole ». Les journaux peuvent publier librement ces textes, en citant la WAN-IFRA.


« Il n’y a pas de démocratie sans presse libre »
de Tawakkol Karman, Femmes journalistes sans chaînes, Yémen

Tawakkol Karman milite en faveur des droits de l’homme et de la liberté de la presse. Elle est lauréate du prix Nobel, journaliste et co-fondatrice des Femmes journalistes sans chaînes. Elle est l’une des personnalités politiques les plus importantes au Yémen et a organisé des manifestations et des sit-in pour sensibiliser l’opinion publique à différents problèmes dont la libération des prisonniers politiques, la corruption du gouvernement, la liberté d’expression et les droits des femmes. Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 2011 pour sa lutte en faveur des droits des femmes et de la consolidation de la paix. Elle est le plus jeune prix Nobel de la paix de l’histoire et la première femme arabe à l’avoir reçu.

Tawakkol Karman a accordé un entretien exclusif à la WAN-IFRA où elle a souligné l’importance d’une presse libre dans le monde arabe.


L’effet pervers du silence
d’Anabel Hernández, lauréate de la Plume d’or de la liberté de la WAN-IFRA en 2012, Mexique

Anabel Hernández est journaliste et écrivain. Elle est connue pour ses reportages d’investigation sur la corruption et les abus de pouvoir sur la scène politique mexicaine et surtout pour ses travaux mettant en lumière les complicités entre le crime organisé et les plus hautes autorités dans la « guerre contre la drogue » au Mexique.


La protection des sources
de Geoffrey Robertson Q.C., avocat spécialisé dans les Droits de l’Homme, Grande Bretagne

Geoffrey Robertson Q.C. a co-écrit Robertson & Nicol on Media Law. En tant que juge d’appel des Nations Unies, il a prononcé le principal jugement sur la protection des sources dans les tribunaux de crimes de guerre.


Anecdotes, banalités, bon mots etc.
de Mahmoud Salem, alias Sandmonkey, blogueur égyptien

Mahmoud Salem est un blogueur, militant, écrivain et chef d’entreprise égyptien. Son blog intitulé « Rantings of a Sandmonkey » est le plus grand blog anglophone en Égypte. Il a remporté le prix du meilleur blog du Moyen-Orient et d’Afrique en 2006 et 2007 et compte plus de 5,5 millions de visiteurs uniques. Son compte Twitter a plus de 70 000 abonnés. Mahmoud Salem s’intéresse surtout à la liberté d’expression, aux droits de l’homme, aux droits religieux et aux droits des femmes. Il a été l’un des chefs de file de la révolution du 25 janvier qui a renversé le président égyptien Hosny Mubarak. Il participe actuellement à de nombreux projets de développement et de transparence pour une meilleure Égypte. Ses écrits ont été publiés dans les journaux Christian Science Monitor, The New York Times, The Daily Star et The Guardian ainsi que sur divers sites Web.


La « presse libre » peut aussi mentir
d'Alain Gresh, Directeur adjoint du Monde diplomatique, France

Alain Gresh est directeur adjoint du Monde diplomatique et animateur du blog «Novelles d’Orient». Il a publié plusieurs livres, dont Les Cent clés du Proche-Orient, Fayard, 2011 et De quoi la Palestine est-elle le nom?, Les liens qui libèrent, 2010.

Photo: www.infosyrie.fr


Le silence tue la démocratie
d’Erik Bjerager, rédacteur en chef danois et président du World Editors Forum

Né en 1958, Erik Bjerager est rédacteur en chef et directeur général du quotidien national danois Kristeligt Dagblad. Il est diplômé de l’école danoise de journalisme et titulaire d’un Master of Arts de l’American University à Washington. Avant d’accéder à son poste actuel en 1994, il a travaillé comme journaliste au Danemark et à l’étranger.


Le silence tue la démocratie, mais une presse libre prend la parole
d'Umar Cheema, journaliste d’investigation, Pakistan

Umar Cheema est journaliste au journal The News à Islamabad. Il a été kidnappé en septembre 2010 par un groupe d’agresseurs inconnus qui l’ont déshabillé, battu et photographié dans des positions humiliantes. Après les faits, il a raconté à la télévision que ses kidnappeurs lui avaient demandé pourquoi il n’arrêtait pas de critiquer le gouvernement dans ses articles. Sa détermination à parler de son enlèvement et des maltraitances qu’il a subies a attiré l’attention sur le problème national de la violence à l’encontre de la presse au Pakistan.


Il est important de s’exprimer, mais aussi que d’autres jouissent de ce droit
de Fahem Boukadous, journaliste et militant, Tunisie

Fahem Boukadous est un journaliste tunisien et défenseur des droits de l’homme qui a été harcelé pour ses reportages. Il était en train de couvrir un mouvement de protestation sociale dans la région minière de Gafsa Redeyef dans le sud de la Tunisie pour la chaîne de télévision par satellite Al-Hiwar-Ettounsi lorsqu’il a été arrêté.


Un des droits les plus fondamentaux de l’homme
d'Anette Novak, ancienne rédactrice en chef, Norran, Suède

Anette Novak a été nommée rédactrice en chef du quotidien Norran en 2009 et membre du conseil d’administration de l’association des médias suédois la même année. Elle a contribué à transformer Norran, cette entreprise de presse âgée de 100 ans, en une société média moderne axée sur la co-création. De « leader d’informations », le journal est alors devenu « l’organe moteur jouant un rôle majeur dans l’avenir de la communauté ».

Auteur

William Granger's picture

William Granger

Date

2012-03-04 17:08

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